La clé USB est sans doute l’une des plus belles inventions de l’informatique. Minuscule, elle peut stocker des quantités de données de plus en plus importantes. Et surtout, ne possédant pas de pièces mécaniques au contraire des disques durs, elle est très solide. Lorsque les clés sont apparues, nous nous amusions à les jeter sur le sol ou contre le mur pour éprouver leur résistance. J’en ai même plongé une dans l’eau pendant quelques minutes. Un coup de sèche-cheveux plus tard, elle fonctionnait encore ! Nous tenions là le périphérique de stockage ultime, celui qui permettrait à coup sûr à nos descendants ou à des visiteurs intergalactiques de découvrir notre histoire. Les manuscrits de la mer Morte ou la pierre de Rosette en version numérique !Mais depuis le début de l’année, trois de mes clés ont rendu l’âme. Trois modèles de marque, de capacité et d’âge différents. Parmi lesquelles une LaCie iamakey, la Rolls des clés USB, en forme de clé justement, à glisser dans son trousseau. Certains de mes collègues en utilisent quotidiennement depuis plusieurs années sans aucun souci. D’autres m’ont avoué en avoir jeté une ou deux. J’en ai démonté deux, histoire de vérifier les composants : l’une vient de Chine, l’autre de Corée, les références de la puce, du PCB et de la mémoire diffèrent. Cette expérience m’a en tout cas rappelé à quel point il est indispensable de multiplier les supports et les types de sauvegarde. Parce qu’aucun d’entre eux, même manipulé avec les plus grandes précautions, ne saurait être fiable à 100 %.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.