« Je ne suis pas fier d’avoir banni Donald Trump », a déclaré Jack Dorsey sur Twitter ce mercredi 13 janvier. Le fondateur et patron de la plate-forme s’exprimait pour la première fois sur le bannissement du compte personnel du président des Etats-Unis la semaine dernière, après les événements du Capitole. Pour lui, c’est aussi le signe de l’échec de Twitter « à promouvoir une conversation saine ». Ce genre de mesure nous diviserait même. « Elles limitent les possibilités d’expliquer, de se racheter, d’apprendre », écrit-il encore.
I do not celebrate or feel pride in our having to ban @realDonaldTrump from Twitter, or how we got here. After a clear warning we’d take this action, we made a decision with the best information we had based on threats to physical safety both on and off Twitter. Was this correct?
— jack (@jack) January 14, 2021
Le Bitcoin comme modèle
Jack Dorsey reconnaît que le fait que toutes les plates-formes d’importance aient banni Trump pose problème, même s’il ne s’agissait pas d’une action coordonnée et d’une censure à proprement parler. Il admet qu’elles vont devoir faire preuve de davantage de transparence concernant la modération des contenus.
Pour lui, le Bitcoin fait figure de modèle. « C’est une technologie Internet fondamentale qui n’est ni contrôlée ni influencée par une seule personne ou entité. C’est ce que veut être Internet, et avec le temps, il en sera de plus en plus. » Il rappelle, dans ce sens, qu’il finance l’initiative Bluesky, destinée à développer des standards de communication ouverts et décentralisés pour les réseaux sociaux dans l’espoir de réguler les conversations publiques.
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