” Le décret interdit à ces acteurs de faire de la publicité à la télévision, mais il ne parle pas de publicité pour leurs sites web “, explique-t-on au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).Le CSA se dit d’ailleurs conscient des problèmes que sa décision peut amener, mais considère que celui qu’elle règle est plus sérieux. “TF1 pouvait faire la promotion de son site tf1.fr, où l’on peut retrouver de l’information écrite, alors que Libération n’avait pas le droit de faire de même.”Autre exemple : ” NRJ pouvait faire de la publicité pour son site en promouvant les disques que l’on peut y acheter, mais pas la FNAC. C’est une distorsion de la concurrence “, estime le Conseil.Les choses ne sont pas figées. “Nous avons fixé une période de 18 mois, au terme de laquelle nous pourrons éventuellement durcir ces règles.”Enfin, ” Le décret de 1992 peut être réformé par le gouvernement, et il est toujours possible pour un groupement de commerçants d’attaquer notre décision devant le Conseil dEtat, qui a le dernier mot “, avoue le CSA.
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