Ah, le joli coup ! Avait-il réellement l’intention, le petit malin, de ne pas s’acquitter du premier versement ?” 619 millions d’euros ?” au titre de la licence UMTS, tant et si fortement désirée en début d’année ? S’est-il, le rebelle, finalement plié aux arguments du droit, qui oblige tout un chacun à respecter les termes d’un engagement contractuel ? A-t-il vraiment cru, le trublion, pouvoir faire chanceler la détermination de l’Etat français de taxer les opérateurs ? Nourrit-il, le grand capitaine d’industrie, l’intention de mener, sabre au clair, la révolte de ses semblables contre l’irresponsabilité de tous ces gouvernements, qui, pour bricoler l’équilibre de leurs budgets dispendieux, comptent saigner à blanc les valeureux entrepreneurs ? Par un coup d’éclat, a-t-il tout simplement désiré, le flamboyant matamore, remettre sur le tapis l’indispensable débat sur l’aménagement de la dette qui ankylose l’ensemble du secteur des télécoms en ces temps troublés ? Doutait-il d’ailleurs à ce point de la volonté des pouvoirs publics de ne pas négocier ?Eh bien, le temps qu’on se les pose, toutes ces questions, aussi légitimes soit-elles, le maître de la com s’est une nouvelle fois glissé dans lactualité, forçant le passage ?” trois jours entiers ?” dans des médias pourtant fort accaparés. Bien joué, monsieur Messier !
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