Nous avons toujours essayé d’accompagner ííle business process” de nos clients. La nouvelle économie a engendré de nouvelles valeurs et implique d’autres exigences que nous devons intégrer. Mais il ne faut pas oublier que le e-Business, c’est avant tout un petit e et un grand B.”C’est par cette déclaration lapidaire que Doug Massingill, PDG de J. D. Edwards, a résumé la stratégie de son entreprise. S’exprimant la semaine dernière devant 150 journalistes européens, le jeune PDG n’a pas cessé d’affirmer l’engagement de sa société dans la Net économie, tout en rappelant le rôle primordial du back office.
Offrir aux start-up une solution de e-commerce fiable
Pour réaliser cette alchimie, l’éditeur de PGI a choisi la voie des partenariats. Ainsi, l’accord avec Siebel, présenté il y a quelques semaines, a été élargi pour permettre à J. D. Edwards d’intégrer l’ensemble de l’offre du spécialiste de la GRC dans sa suite logicielle OneWorld. Cette grand-messe européenne a été aussi l’occasion d’annoncer un partenariat mondial avec IBM sur la technologie WebSphere Commerce Suite afin, selon Doug Massingill, “d’offrir aux start-up Internet, comme aux entreprises établies, une solution de commerce électronique fiable et peu coûteuse “. Enfin, J. D. Edwards a confirmé son engagement sur le marché des FAH. Après un premier accord passé avec l’opérateur MCI WorldCom UUNET, Sun et le cabinet Deloitte & Touche (lire DM&R nö407 p. 8), le spécialiste des PGI a détaillé son partenariat européen avec Arthur Andersen et IBM Global Services destiné à offrir des solutions d’hébergement d’applications pour les grosses PME.Profitant des déboires de Baan et du recentrage de SAP, J. D. Edwards tente de prendre des parts de marché en s’alliant avec d’autres grands acteurs. Cette politique peut porter ses fruits car, outre la possibilité de déployer rapidement des offres complètes, elle s’accompagne d’une offre de services cohérente.
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