Les ministres de la Santé, Marisol Touraine, et des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, ont gagné la première manche de leur combat. En septembre 2013, elles lançaient ivg.gouv.fr, un site d’information sur l’avortement, afin de lutter contre la multiplication des sites anti-avortement qui monopolisaient jusqu’alors l’information et l’aide aux femmes sur Internet.
« Des sites culpabilisants et trompeurs prolifèrent. Ils diffusent des informations mensongères ou orientées et usent insidieusement de méthodes inacceptables pour nier aux femmes leur droit à disposer de leur corps », dénonçait alors la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.
Il n’était bien sûr pas question pour le gouvernement de payer pour obtenir un meilleur référencement sur les moteurs de recherche. Pour y parvenir, les ministres comptaient sur l’ancienneté du site – la plate-forme lancée en septembre était une refonte d’un site plus ancien – et avaient sollicité les internautes pour qu’ils contribuent à renforcer la visibilité du site ivg.gouv.fr. « C’est grâce à une mobilisation collective et citoyenne que, très vite, ce site neutre et fiable deviendra la première des réponses proposées sur les moteurs de recherche », avait alors déclaré Najat Vallaud-Belkacem.
La mobilisation attendue a bien eu lieu puisque ce 22 janvier 2014, le site lancé en septembre remonte en tête des recherches sur Google. Au ministère de la Santé, indique le Huffington Post, on s’en réjouit. « C’est quelque chose de très positif et qui va dans le sens de l’objectif recherché par le ministère, à savoir, donner une information fiable sur l’IVG. C’est un moyen de garantir le libre choix des femmes »
Mais la bataille va durer car les sites lancés par des organisations anti-avortement comme IVG.net ou SOS IVG remontent toujours en première page des réponses sur les moteurs de recherche.
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Source : Huffington Post
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