Les tests automatisés de tenue en charge des serveurs de sites web, un pis-aller ? “Le test automatique, ça ne marche pas !, affirme Étienne Krieger, vice-président de Itipi. En outre, c’est très imparfait, lourd à développer et à déployer, et donc très coûteux.”Itipi, riche d’un soutien de l’Anvar et de différents brevets, offre une méthodologie de test très proche de la réalité. Des internautes rémunérés, travaillant sur diverses configurations matérielles et connectés par divers prestataires d’accès, sont dirigés collectivement vers le site à tester, et accomplissent les actions décrites dans un scénario préparé. Leur navigation s’effectue par Browser+, navigateur développé par Itipi sur une base ActiveX, qui mémorise tous les événements et sonde en temps réel les délais d’obtention des pages. En reportant sur l’internaute la gestion de sa navigation, cette méthode s’affranchit de nombre de limites des automates, notamment leur difficulté à gérer les applets Java, les objets Flash, les pages dynamiques, les pages sécurisées par SSL, sans parler de la gestion des cookies…
65600 F ht pour trois tests
Indépendante des technologies du site à tester, l’offre est aussi peu coûteuse. Trois tests à 50 puis 100 internautes, selon trois scénarios différents, le tout mené pendant trois mois coûte environ 65 600 F ht (10 000 euros). “Nous abaissons fortement le prix d’accès aux tests de tenue en charge, soutient Étienne Krieger. D’autant que nous avons pu vérifier que la charge résultant des actions d’un internaute réel correspond à celle de trois à quatre utilisateurs virtuels des tests automatiques.” Après de longs mois de développement, puis de tests, l’offre Itipi est aujourd’hui en voie de commercialisation. Ses premiers utilisateurs auront tout loisir de vérifier la pertinence de cette approche du test de tenue en charge.
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