Cette alliance, baptisée Information Technology Information Sharing and Analysis Centre (IT-ISAC), a nécessité un investissement de 750 000 dollars (797 500 euros). Huit sociétés ont participé à sa création : AT & T, Cisco, IBM, Intel, KPMG, Microsoft, Nortel et Oracle.Aujourd’hui, elle regroupe déjà 19 membres et de nouveaux partenaires sont attendus dans la plate-forme. Ils devront pour cela s’acquitter d’un droit d’entrée fixé à 5 000 dollars par an (5 315 euros).Le projet IT-ISAC est à rapprocher de la directive présidentielle publiée par Bill Clinton en 1998. Ce dernier avait alors enjoint les sociétés privées et les organismes publics (notamment le FBI) de collaborer pour la protection des sites Internet.” L’objectif principal est de nous protéger contre les cyber-menaces, qu’il s’agisse de tentatives délibérées ou de phénomènes accidentels “, explique Guy Copeland, un membre du conseil d’administration de l’alliance dans le Wall Street Journal. En effet, l’année dernière, des sites comme Yahoo!, eBay, CNN ou Amazon avaient subi des attaques informatiques les mettants hors de service pendant plusieurs heures.Une société affiliée à IT-ISAC s’engage ainsi à avertir prioritairement les autres membres de l’alliance d’une menace sur Internet. ” L’objectif est de ne plus retrouver à la une des journaux des informations relatives à des piratages “, déclare Harris Miller, directeur de l’Association américaine des technologies de l’information (ITAA).Toutefois, selon le Wall Street Journal, le fonctionnement de IT-ISAC diffère des trois systèmes de protection sur Internet existants (les banques, l’industrie du téléphone et celle de l’électricité). Ces derniers ne font aucune communication publique. A l’inverse, IT-ISAC a prévu de livrer sous certaines conditions des informations sur les tentatives de piratage.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.