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Issy?”les?”Moulineaux déménage son informatique externalisée

La ville se distingue à nouveau en passant d’Euriware à Thales. Elle avait été la première à faire le choix de l’infogérance.

Depuis le 1er septembre dernier, Thales a pris la place d’Euriware, infogérant depuis sept ans de la municipalité d’Issy?”les?”Moulineaux. Curieusement, la filiale d’Areva
n’avait rien à se reprocher. ‘ Elle ne nous a jamais déçus. Elle a respecté son marché, sans surcoût. Elle n’est pas en cause. Ce n’est pas une revanche ‘, martèle Paul Subrini,
premier adjoint en charge des nouvelles technologies. En fait, le critère déterminant dans ce marché de renouvellement a été le prix, Thales s’étant engagé sur une économie de l’ordre de 20 %.L’entreprise croit pouvoir tenir sa promesse grâce à une meilleure industrialisation et à une mutualisation du service desk ainsi que de l’hébergement et de l’exploitation des serveurs et des
applications dans son centre de production d’Élancourt. ‘ Les serveurs resteront dédiés, mais tourneront dans une infrastructure de supervision mutualisée dont profitent déjà le groupe Thales lui?”même ainsi que
des clients comme Accor, Dexia ou la Cité des sciences ‘,
précise Bruno François?”Marsal, responsable de l’activité Administration civile de la division Services de Thales.

Un nouveau contrat proche de l’ancien

Peu de choses distinguent le nouveau contrat de l’ancien. La gouvernance bipartite, avec ses comités de pilotage et ses comités stratégiques bimestriels, ne sera pas modifiée. Tout au plus Thales est?”il explicitement tenu
d’assurer une veille technologique et de proposer des améliorations ?” dans la sécurité notamment, le système d’information de la ville étant très exposé. L’infogérant devra aussi mettre en ?”uvre des indicateurs
de qualité de service, un outil de partage d’informations sur les demandes utilisateurs, ainsi que les bonnes pratiques Itil.Le périmètre de l’infogérance est inchangé : il concerne une quarantaine de serveurs (surtout Unix) et quarante?”six applications, qui ont donc été déménagés à Élancourt, ainsi que mille deux cents postes de travail
(dont 400 dans les écoles), qui ont été repris en leasing.‘ Nous ne gagnerons pas beaucoup sur ce contrat, reconnaît Bruno François?”Marsal, mais il est essentiel pour notre développement dans le secteur public. ‘

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Jean-Claude Streicher