Que ce soit pour le matériel, le logiciel ou les services, nos fournisseurs s’efforcent d’obtenir de plus en plus souvent la certification ISO 9000, gage de qualité (paraît-il) pour les clients que nous sommes. À tel point
qu’aujourd’hui, je n’ai plus un seul fournisseur, quelle que soit sa taille, qui n’ait pas cet incontournable label (nous l’avons nous-mêmes, d’ailleurs).Malheureusement dans la pratique, je ne pense pas que nous retrouvions cette qualité tant attendue des produits et des services. Pour être honnête, il faut dire que le matériel, d’une manière générale, est réellement devenu
fiable et atteint le niveau de performance annoncé.Pour les logiciels, je constate tristement que la dernière version de notre PGI arrive avec autant de bugs que la précédente et, pire encore, ne comporte pas toutes les corrections demandées (péniblement et souvent d’une façon
conflictuelle) à son aînée. Allez donc expliquer cela à nos utilisateurs.Quant aux services, eh bien, il nous faut toujours être vigilants et nouer des relations fortes avec nos fournisseurs, sous peine de se retrouver face à de pseudo-spécialistes ne possédant qu’une vague connaissance générale du
sujet pour lequel ils doivent apporter assistance. Nous venons tout juste de clore, à l’amiable, un litige portant sur environ 380 000 euros avec une SSII de grand renom.Les raisons de ces dysfonctionnements (il y en a forcément) : la course aux nouvelles fonctions (mal testées) sur les logiciels (concurrence mondiale oblige) et les réductions d’effectifs chez les éditeurs et les SSII. ISO
ou pas ISO, il est bien difficile de faire mieux, avec moins, dans le monde des prestations intellectuelles.* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Green…
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