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Isabelle Bordy, directrice générale de yahoo! France

 Les internautes sont demandeurs de services à valeur ajoutée. 

Yahoo! a lancé de nouveaux services payants aux États-Unis. Allez-vous renforcer encore cette stratégie ?Oui. Mais le phénomène n’est pas inédit outre-Atlantique. Notre premier service payant a été lancé en mai 1999. Moyennant 4,95 dollars (5,75 euros) par mois, les utilisateurs disposaient de capacités de stockage supplémentaires de dix méga-octets. D’autres services ont été créés. Le dernier est une aide en ligne pour Yahoo! Shopping. En versant 2,95 dollars, les internautes peuvent recevoir des analyses sur les sites marchands. Depuis peu, vous faites aussi payer vos enchères…Oui, même si c’est atypique aux États-Unis. Nous étions les seuls à ne pas faire payer ce service. On était devenu un vide grenier pour beaucoup d’internautes. Les faire payer de 0,20 à 2,25 dollars a permis d’améliorer la qualité des produits et de nos services. En France, allez-vous adopter ce même schéma avec les mêmes services ?Les internautes nous demandent eux-mêmes des services complémentaires, comme la possibilité de stocker davantage d’informations sur Yahoo Mail. Mais nous n’allons pas décliner à l’identique les services lancés aux États-Unis. On essaie de déterminer ceux qui sont le mieux adaptés aux différentes cultures, à l’environnement concurrentiel. Outre-Atlantique, Yahoo! Bill Pay permet de fédérer des factures, d’électricité ou de téléphone, par exemple, pour en faciliter le paiement. Comment pensez-vous faire payer les internautes ?Nous travaillons sur la mise en place d’une plateforme de micropaiement d’ici à la fin de l’année. On réfléchit à plusieurs solutions. Mais ce sera plus du paiement direct que via un opérateur.

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Catherine Petit