Disponibilité des serveurs, intégration des applications, stockage centralisé des données, interfaces dynamiques… À l’orée 2000, le système d’information d’ISA France n’intègre aucune de ces quatre composantes, car il exploite essentiellement des clients Excel à la périphérie du back office. “Nous utilisions le PGI de Cegid pour la gestion commerciale et la solution Avenue de Saratoga Systems pour la gestion de la relation client, l’ensemble couplé à trois bases de données différentes [MS Access, Oracle et Sybase, Ndlr] et six serveurs matériels. Or, une informatique trop disparate ne permettait pas le pilotage correct d’une activité très concurrentielle”, constate, dès son arrivée en janvier 2000, François De Chiara, directeur organisation et informatique chez ISA France. L’entreprise décide donc de faire table rase de l’existant. Un projet ambitieux, qui s’appuie sur le PGI Movex d’Intentia, fonctionnant avec un environnement OS/400 et la base de données IBM DB2 que l’entreprise achète en juin 2000. “Nous privilégions l’environnement OS/400 car sa fiabilité est éprouvée. Or, à cette époque, Cegid ne vendait que des outils de gestion commerciale sous Unix, regrette François De Chiara. Nous cherchions un éditeur, intégrateur de ses propres solutions. Cette proximité nous permet de maîtriser nos paramétrages et de gagner du temps.” D’un point de vue fonctionnel, le PGI prend en charge la gestion commerciale de l’entreprise, celle de sa comptabilité, des tarifs, des stocks et des ressources humaines ; il autorise aussi des rapprochements analytiques. L’installation des serveurs matériels AS/400 et du PGI ainsi que l’alimentation des premières tables IBM DB2 démarrent en septembre 2000. “Cette installation s’est déroulée sans problème majeur. Le travail le plus important concerne l’enrichissement manuel des fiches produits [plus de 2 500, Ndlr] et clients, le paramétrage des interactions entre les stocks, les commandes, les livraisons et les facturations”, analyse François De Chiara. Au final, ce travail a duré plus d’un an, comme en témoigne la mise en recette réalisée en octobre 2001.
La problématique EDI
Autre pierre d’achoppement : l’échange de données. Celui-ci est organisé à l’aide d’EDITrade d’Influe, avec les prestataires logistiques qui gèrent les stocks et procèdent aux livraisons. Le développement d’interfaces EDI pour OS/400 n’a pas soulevé de difficultés. En revanche, la mise au point d’un vocabulaire EDI commun aux prestataires logistiques a représenté, à elle seule, deux mois de travail. Quant au pilotage de l’activité, il sera pris en charge par les logiciels décisionnels de Cognos, Impromptu et PowerPlay, en cours d’installation. ISA France évalue actuellement différentes solutions de vente électronique. L’outil de GRC Saratoga Systems Avenue est la seule solution encore utilisée qui soit issue de l’ancienne architecture. Francisco Villacampa
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