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En Irlande, le grand public peut dénoncer les revendeurs d’IPTV illégale

Dénoncer les revendeurs de services et de boîtiers d’IPTV illégale, c’est la nouvelle campagne lancée en Irlande sur les réseaux sociaux par un groupe anti-piratage. À la clé, pas de récompense financière mais un encouragement à « faire ce qui est juste ».

Le piratage et l’IPTV illégale représentent un manque à gagner significatif pour les ayants droit et les diffuseurs officiels. Pour ne donner qu’un exemple récent, DAZN, qui a empoché les droits pour les matchs de la Ligue 1, fait face à une explosion des diffusions pirates sur Telegram en raison des tarifs d’abonnement jugés trop élevés par les fans.

Lire DAZN trop cher, le piratage explose : les fans de Ligue 1 regardent les matchs sur Telegram

C’est le cas en France, mais aussi ailleurs dans le monde, comme en Irlande. FACT (Federation Against Copyright Theft), une organisation anti-piratage spécialisée dans la protection des droits d’auteur, et Crimestoppers, une association à but non lucratif qui permet au public de signaler des activités criminelles, ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour encourager les internautes à signaler les revendeurs de services de streaming illégal.

« Le piratage est un crime grave, souvent dirigé par des groupes criminels organisés », explique les deux organisations. « Les informations fournies de manière anonyme à Crimestoppers seront minutieusement examinées par FACT et pourraient mener à des actions supplémentaires, y compris des poursuites judiciaires ». Voici deux exemples de messages sur les réseaux sociaux :

Un questionnaire anonymisé est ainsi disponible pour donner toutes les informations en sa possession sur les vendeurs. FACT, qui travaille avec les ayants droit et les partenaires diffuseurs, les exploitera ensuite pour mettre la main sur les criminels. Les deux groupes n’offrent aucune incitation financière, la campagne préférant faire vibrer la corde de la responsabilité : « Les dangers pour le foyer familial sont réels pour ceux qui prennent le risque d’utiliser ces services criminels (…) [En dénonçant] Vous aiderez ainsi à protéger les gens contre le danger ».

Les pertes subies par l’industrie sont volontiers occultées, ça ne risque en effet pas de faire pleurer dans les chaumières. Cette campagne va-t-elle susciter une vague de dénonciation ? Cela reste à voir. Comme le rappelle TorrentFreak, une étude commandée l’an dernier par le Intellectual Property Office (l’organisme officiel du Royaume-Uni chargé de la gestion et de la protection des droits de propriété intellectuelle) a montré que le grand public se montrait réticent à dénoncer le piratage, notamment l’absence de bénéfice personnel et la crainte de représailles.

Lire IPTV : que risque-t-on réellement si on utilise un service illégal ?

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Source : TorrentFreak


Mickaël Bazoge
Votre opinion
  1. Oui pendant la guerre l on dénonçait aussi certaines personnes car la police disait que c’était juste aussi. Pourquoi pas. Quand les milliardaires comprendront qu’en augmentant le prix de leurs services de streaming legaux au tarif du smic ils réduisent d’autant le nombre de souscripteurs payants pourquoi ne font ils pas un service payant mensuel a un milliard par mois ainsi ils auront que 5 milliardaires comme clients qui paieront et ne seront plus pirater! Si les richesses mondiales étaient mieux repartis et que certains ne possèdent pas des yachts a des milliards d euro quand d’autres ne mangent qu une fois pas jour le piratage existera quoi qu’ils fassent. Ces pauvres gens n’ont rien a perdre lorsqu’on a rien , a part leur vie, qui elle ne vaut pas grand chose pour un milliardaire. Au moins quand le terre sera devenu invivable car trop pollué tout le monde sera enfin sur un pied d’égalité malheureusement.

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