Cela fait trois ans que l’on sait que l’avenir du stockage est sur IP “, lance fièrement Gerry Briggs, directeur général Europe de FalconStor. Fondée en février dernier, la start-up sort officiellement ce lundi 30 avril IPStor, un logiciel de virtualisation du stockage et d’interconnexion par IP de sous-systèmes hétérogènes. IPStor est censé éliminer à la fois les problèmes d’interopérabilité et ceux d’interconnexion des sous-systèmes de stockage. Attribution des ressources aux serveurs par une interface graphique, gestion de la sauvegarde, de la réplication et de la synchronisation, le logiciel masquerait presque entièrement la complexité d’exploitation des architectures SAN. “C’est aussi le seul à permettre un suivi de bout en bout de l’architecture de stockage, incluant la partie transport sur IP et les réseaux de stockage Fibre Channel eux-mêmes “, tient à souligner Alexandre Delcayre, directeur technique de FalconStor Europe.
Le débit s’approche de 115 Mo/s
En attendant iSCSI, FalconStor fait appel à une technologie pour l’interconnexion par IP de sous-systèmes de stockage Fibre Channel. “Nous utilisons essentiellement le langage de description des données en mode bloc XDR [eXternal Data Representation, Ndlr] et les procédures d’appel de fichiers RPC [Remote Procedure Call, Ndlr] “, poursuit Alexandre Delcayre. D’après les tests effectués par l’éditeur, le débit maximal accepté par un serveur IPStor approche 115 Mo/s en point-à-point. “Un débit largement supérieur à celui d’un serveur de PME, qui dépasse rarement 5 Mo/s”, précise Gerry Briggs. Outre l’attachement direct de sous-systèmes de stockage à des serveurs d’applications, l’IPStor dispose d’une fonction de serveur de fichiers en réseau (NAS). Sécurité, compatibilité Windows et Unix, le NAS virtuel de FalconStor n’a pas grand-chose à envier à ses concurrents matériels. Il bénéficie même d’un accès à distance par liaison à haut débit (câble ou ADSL), et devient alors une ressource de stockage locale.
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