A la fin de la conférence d’Apple de cette semaine
, nous avons pu récupérer une version bêta de l’iPod pour réaliser ce test.L’iPod reprend l’esthétique du dernier iBook avec sa façade blanche, son écran plastique transparent protégeant la face avant de l’appareil et, notamment, l’écran LCD rétroéclairable. En revanche, le dos du baladeur est métallisé et chauffe un peu lors de la recharge de l’appareil.De la taille d’un paquet de cigarettes (ou du Rio One), l’iPod est lourd (185 g), même placé dans une poche comme le recommande le constructeur. Il est cependant dommage qu’Apple n’ait pas pensé à inclure un porte-ceinture ou même un simple étui avec son appareil afin de faciliter son transport.Sur la face avant, on trouve les touches de navigation (Menu, Avant, Arrière, Lecture/Pause et Sélection) et une roulette permettant de faire défiler l’écran et de régler le volume.Les trois connecteurs d’interface sont placés sur le haut de l’appareil : le port FireWire, la sortie pour les écouteurs et un bouton de verrouillage qui désactive les touches de navigation.L’interface utilisateur de l’iPod est relativement simple. L’accès aux morceaux de musique se fait à travers trois menus : par listes de lecture (créées et personnalisées dans iTunes), par artistes ou par titres, au choix. Tandis que le menu Réglages permet de choisir notamment le temps d’éclairage de l’écran, son contraste, un délai de veille, le volume du son à chaque démarrage de l’appareil, ainsi que la langue.Cependant, il n’est pas possible d’effacer un morceau directement à partir de l’appareil. La lecture d’une nouvelle plage de musique n’est pas non plus instantanée. Il faut compter environ 2 à 3 secondes de délai, puisque l’appareil doit réveiller le disque dur, lequel est, dans la plupart des cas, placé en mode veille, et charger le morceau en question en mémoire vive.En revanche, l’iPod va également stocker à l’avance jusqu’à cinq autres morceaux de la liste en mémoire, rendant leur accès, cette fois, instantané. Nous avons également aimé la naviguation dans les menus de l’iPod (pour choisir un nouveau titre ou accéder au menu des réglages) tout en écoutant un morceau de musique.Une fois connecté au Mac, le système reconnaît l’iPod comme un disque FireWire et affiche son icône sur le bureau. Le baladeur MP3 contient une version d’iTunes 2.0 pour Mac OS 9.2 et OS X v10.1 qu’il est nécessaire d’installer pour accéder à l’iPod à partir du logiciel.Après la réinitialisation du micro, iTunes reconnaît automatiquement l’iPod, au bout de 10 secondes environ, et propose de copier l’ensemble de la bibliothèque de chansons vers l’appareil. Pour utiliser le baladeur comme un disque dur externe, il faudra cette fois-ci cliquer sur l’icône de l’iPod au sein d’iTunes et cocher l’option proposée, sans quoi l’appareil n’apparaîtra pas sur le bureau.En résumé, l’iPod est un bel appareil, facile à utiliser, que ce soit seul ou relié à un Mac, mais souffre de son poids élevé et de son encombrement. Il est également dommage que malgré l’importante mémoire cache de 32 Mo l’accès aux chansons ne soit pas instantané. Le prix peut sembler élevé, notamment comparé au DAP Jukebox, de Creative Labs, qui pour 273 euros intègre un disque dur de 6 Go mais qui est aussi beaucoup plus encombrant.
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