Notre serveur d’applications est comme une Ferrari. Il est performant, mais cher et complexe, deux facteurs qui ne nous permettent pas de le diffuser à grande échelle “, explique Tristan Nitot, responsable marketing produit EMEA d’iPlanet. Conscient de ce problème, l’éditeur décline aujourd’hui son serveur iPlanet Application Server en trois versions distinctes, selon l’étendue des fonctions offertes. En bas de gamme, l’édition Standard se distingue par son prix relativement bas (22 500 F ht, 3 196 ?, par processeur) et par la simplicité de ses fonctions : elle bénéficie d’un assistant d’installation et fait office de serveur de servlets et de pages JSP. En revanche, la gestion des EJB (Enterprise JavaBeans) brille par son absence et demeure l’apanage de la version de milieu de gamme, l’édition Enterprise. Celle-ci, pleinement J2EE, dispose de capacités transactionnelles et bénéficie de fonctions de répartition de charge et de mise en grappe. Davantage destinée aux grands comptes, l’édition de haut de gamme Enterprise Pro cumule les fonctions des deux premières versions. Elle est enrichie d’un dispositif de workflow pour modéliser les processus à la base de l’application, que ce soit l’intervention d’un utilisateur, une opération effectuée par un EJB ou une transaction provenant d’un progiciel extérieur.
Bientôt compatible avec J2EE 1. 3
Cette version inaugure à cet effet une série d’API destinées à l’interfacer avec les middleware transactionnels existants, comme CICS d’IBM, Tuxedo de BEA, les PGI R/3 de SAP ou PeopleSoft 8 de PeopleSoft. Ces connecteurs ne sont toutefois pas encore conformes à la spécification Connector introduite par la version 1. 3 de J2EE (encore en version bêta). Selon Tristan Nitot, ce point serait corrigé sur les prochaines versions du serveur d’applications.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
