Feed Me Oil
Non, Feed Me Oil n’est pas le nouveau jeu des créateurs de World of Goo. Même s’il ressemble furieusement au génial puzzle-game. Graphiquement d’abord, avec cette sorte d’esthétique cartoon un peu grotesque, dans le meilleur sens du terme. Et ensuite, par son principe même : si on n’entasse pas des boules de « Goo » noires et visqueuses pour atteindre la sortie, on n’en est pas très loin. Il s’agit de faire couler du pétrole jusqu’à un réceptacle a priori inatteignable. Vos armes : des plates-formes, des aimants, des roues à aube, des ventilateurs, ou encore de simples courants d’air, en nombre très limité. Les soixante tableaux (de nouveaux sortent régulièrement) sont toujours très malins, la solution rarement évidente, et la physique des liquides tout à fait convaincante. Bref, c’est un peu The Incredible Machine avec l’odeur, le look et le « Goo »… pardon, le goût, de World of Goo, et c’est au moins aussi amusant.
Prix : 0,79 € sur iPod/Phone, 1,59 € sur iPad (version « lite » disponible gratuitement)
1-bit Ninja
Si les tributs aux opus NES de Super Mario sont tellement nombreux qu’on a arrêté de les compter en 1992, ceux à Super Mario Land, sur Game Boy, restent plus rares. Les développeurs de 1-bit Ninja ont pourtant tenu à rendre un hommage appuyé à son esthétique et à son gameplay minimalistes qui feraient passer Tetris pour une adaptation en 3D stéréoscopique d’une saga « bollywoodienne ».
Ici, deux boutons seulement : avancer, et sauter. Et quand on dit « avancer », c’est au sens le plus strict du terme : il est interdit de reculer dans 1-bit Ninja, à moins d’utiliser un des « bumpers » dont sont parcimonieusement parsemés les niveaux. Référence aux vieux Mario, dans lequel le scrolling interdisait de reculer de plus de quelques mètres ? En tout cas, cela oblige à optimiser le moindre de ses déplacements. Mais la vraie signature de 1-bit Ninja, c’est son décor apparemment en 2D qui passe en 3D dès qu’on laisse son doigt traîner sur l’écran. A la façon des Super Paper Mario, on peut alors le regarder sous toutes les coutures, pour y déceler de nombreux passages secrets. A l’adresse s’ajoute alors la réflexion, qui obligera les joueurs adeptes de high-score à penser à chaque tableau, non plus comme à une bête séquence de plate-forme, mais à un vrai petit casse-tête. Malin.
Prix : 1,59 €
Death Rally
De Remedy, on connaît surtout ses héros torturés Alan Wake et Max Payne. Le studio a pourtant fait ses premières armes avec un jeu de course défoulant et décomplexé, un Death Rally qui a fait les belles heures des joueurs PC il y a 15 ans. Si ce remake en reprend le principe à l’identique (jusqu’aux affrontements avec Duke Nukem !), les graphismes, eux, ont été largement réactualisés. Désormais en très jolie 3D vue du dessus, Death Rally demeure un jeu nerveux où les talents de conducteur comptent tout autant que la taille de son flingue. Le titre regorge d’adversaires à atomiser, d’armes à acheter, de véhicules à débloquer puis à améliorer. Et, ce n’était pas gagné d’avance avec un jeu si axé arcade, les commandes répondent parfaitement. Pourquoi se priver ?
Prix : 0,79€
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