Tous ceux (ou presque) qui ont eu un iPad entre les mains vous le diront : l’appareil est séduisant et la première impression est souvent bluffante. Courriers électroniques, photos, Web, tout paraît tellement simple avec la tablette d’Apple. Mais passé ce délai, les petites et grandes frustrations se révèlent.
Trop lourd, pas de port USB, impossibilité d’imprimer… L’iPad a lui aussi des défauts de jeunesse qu’Apple ne manquera pas de corriger, au moins en partie, dans une prochaine version. L’américain nous a déjà fait le coup avec l’iPhone, dépourvu de la 3G (un comble pour un appareil orienté data) lors de son lancement. Moins d’un an plus tard, l’iPhone 3G arrivait sur le marché, suscitant la frustration des premiers acheteurs. Voici les principales raisons qui pourraient vous inciter à patienter quelques mois, le temps qu’Apple corrige le tir avec une V2 de l’iPad.
1/ Trop cher ?
Le ticket d’entrée pour l’achat d’un iPad est à 499 euros, sans 3G et avec 16 Go de mémoire seulement. Avec la version 3G (64 Go), le tarif monte à 799 euros, soit le prix d’un beau portable. Là-dessus, peu de chance qu’Apple réduise la facture avec la sortie de l’iPad 2. Mais il pourrait autoriser les opérateurs de téléphonie mobile à le distribuer et à subventionner l’appareil, moyennant la souscription à un abonnement. C’est exactement ce qui s’est passé avec l’iPhone, lors de son arrivée en France.
2/ Une webcam ?
Elle était attendue dans la V1 de l’iPad, elle est fortement pressentie dans la V2. L’iPad ajouterait ainsi une corde à son arc en permettant les communications vidéo, en Wi-Fi (et éventuellement en 3G). Ça doit être sympa de chatter en images, en partageant un diaporama avec son interlocuteur, non ?
3/ Des connecteurs USB ?
La présence d’une prise USB permettrait de brancher des périphériques, clavier, imprimante (voir le point suivant), appareils photo, etc., sans avoir recours à des adaptateurs payants. Apple pourrait toutefois rester sourd à cette attente des utilisateurs. D’autant plus que cela ajouterait une contrainte aux développeurs : mettre à la disposition des utilisateurs des drivers permettant à leurs périphériques de fonctionner sur l’iPad. Et quand on sait les problèmes que cela pose sur les Mac, ce n’est pas gagné.
4/ Imprimer ?
Apple a sans doute sous-estimé certaines de nos vieilles habitudes. Même à l’heure du Web, on a tous besoin, à l’occasion, d’imprimer une photo, une page Web, une facture, etc. Non pas que cela ne soit pas possible avec l’iPad V1, mais cela relève du bricolage. La V2 devrait corriger cette lacune.
5/ Plus de mémoire vive ?
Avec 256 Mo, l’iPad risque d’être à court de mémoire assez vite. Peut-être pas là, maintenant, mais l’arrivée de l’iPhone OS 4.0 (à la rentrée sur l’iPad) va changer la donne. Avec lui, le multitâche va faire son apparition. C’est la possibilité de faire tourner plusieurs applications simultanément… avec le risque de saturer la mémoire. Adieu alors, la fluidité et la réactivité de l’iPad. A moins que la V2 ne se muscle sur ce point. Certains smartphones disposent bien de 512 Mo de mémoire, eux.
6/ Moins lourd ?
Près de 700 grammes, ce n’est pas si léger que ça. Surtout après dix minutes de lecture à tenir l’iPad à bout de bras. La critique est récurrente chez les utilisateurs. Apple pourrait en tenir compte dans la prochaine version de la tablette. Encore faut-il qu’une opération d’amaigrissement soit techniquement possible.
Vous voyez d’autres raisons d’attendre la V2 de l’ipad ? Merci de les partager dans le forum ci-dessous.
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