Présentés il y a quelques jours et évoqués depuis des mois, les iPad mini sont disponibles à la vente aujourd’hui 2 novembre. En France, mais aussi dans 33 autres pays. Cette petite tablette est destinée à freiner le développement des concurrents d’Apple, parmi lesquels Google et Amazon, sur le marché des formats 7 pouces.
Si la firme de Cupertino conserve une image globalement positive pour la qualité de ses produits, le combat se déroule cette fois sur les prix. C’est en tout cas ce que tentent d’imposer les concurrents d’Apple. Même en rognant ses marges pour pouvoir offrir un ticket d’entrée plus accessible, l’appareil représente tout de même un investissement de 339 euros (modèle Wi-Fi 16 Go) à 674 euros (modèle Wi-Fi/3G 64 Go). Face à lui, les tablettes petits formats des concurrents sont vendues à partir de 199 euros pour la Nexus 7 de Google-Asus en Wi-Fi 16 Go et 199 euros pour le Kindle Fire HD.
Un pari pour Apple
Les premières semaines de commercialisation seront donc décisives et Apple devra utiliser tous ses atouts pour séduire un public exigeant qui sera peut-être moins enclin à payer plus cher. Selon différents analystes américains, 6 millions d’iPad mini pourraient être vendus d’ici à la fin de l’année. De son côté, la Nexus se vend à un rythme de 1 million d’unités par mois et le Galaxy Note 2 a fait un score de trois millions d’unités vendues depuis sa sortie fin septembre.
L’autre risque, pour Apple, est de cannibaliser ses divers produits. « Certains analystes ont prévenu que l’iPad mini pourrait cannibaliser les ventes de l’iPad traditionnel, déjà jugées décevantes au troisième trimestre : seulement 14 millions d’unités, contre 17 sur les trois mois précédents. »
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