Cela a de quoi faire rager les concurrents d’Apple. A peine leurs premières tablettes tactiles arrivent-elles sur le marché, un an après l’iPad, qu’elles semblent déjà dépassées par le nouveau modèle d’Apple (qui sera disponible le 25 mars prochain en France). Du moins sur le terrain de l’encombrement. L’iPad 2 est en effet plus léger (- 15 %) et encore plus fin (- 34 %) que son aîné : il pèse près de 600 grammes pour seulement 8,8 millimètres d’épaisseur (en version Wi-Fi).
Comment Apple a-t-il réussi cette prouesse sans nuire à la robustesse ni à l’équipement de sa tablette, et même en lui ajoutant deux caméras ? Le cabinet d’études IHS iSuppli a décortiqué l’appareil pour répondre à cette question.
Un amaigrissement sans perte de qualité
La principale marge de manœuvre se trouve dans la batterie, constate le cabinet. Apple a augmenté le nombre de ses cellules (il y en a désormais trois au lieu de deux), mais elles sont plus fines. L’épaisseur de la batterie est ainsi ramenée de 6,1 millimètres à 2,5 millimètres. Au passage, Apple économise 5 grammes. Et, comme la densité d’énergie est plus élevée dans le nouveau composant, la durée de vie de la batterie serait la même qu’auparavant, malgré cette cure d’amaigrissement.
Apple a trouvé un autre levier en réduisant l’espace entre l’écran et la batterie, gagnant ainsi 0,3 millimètre. Autre facteur d’économie relevé par le cabinet d’études : l’écran. En adoptant une nouvelle technologie, Apple a encore gagné 0,7 millimètre. Là encore sans diminuer la qualité du composant. Bien au contraire, selon IHS iSuppli, celui-ci aurait gagné en robustesse. Bref, le constructeur aurait gagné sur tous les terrains. On verra dans les prochains mois si l’appareil tient toutes ses promesses.
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