L’action de Crysis 2 se déroule en 2020 dans un New York dévasté par un virus échappé d’un laboratoire, envahi par une horde d’aliens et secoué par des tremblements de terre. Avouons-le, nous n’avons rien compris à l’histoire et, le pire, c’est que cela n’a aucune importance. Comme souvent dans ce genre de jeu, le but consiste à avancer coûte que coûte et à flinguer tout ce qui se pointe devant notre viseur jusqu’à la scène finale. La progression se révèle très linéaire et ne laisse que peu de place à la libre exploration. En revanche, difficile de rester insensible à l’ambiance. Les décors de ce New York dévasté sont magnifiques, les effets de lumière impressionnants. Quant à la musique, elle sert admirablement l’action. Mais le jeu se révèle bien trop simple. Le héros porte en effet une combinaison cybernétique qui lui confère des pouvoirs disproportionnés par rapport à ses adversaires humains et aliens. Il peut ainsi devenir invisible ou invulnérable durant quelques secondes, effectuer des bonds de plusieurs mètres ou courir plus vite qu’une voiture. Du coup, la progression est aisée, même en niveau de difficulté élevé. Bref, voilà l’exemple typique du jeu pop-corn : pas désagréable, mais aussitôt terminé, aussitôt oublié.
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