La convalescence du capital- risque européen tire en longueur. Selon la dernière étude d’Ernst & Young et Ventureone, les investissements en Europe sur le premier trimestre 2002 ont chuté de 30 % par rapport à la même période en 2001, pour atteindre un seuil de 1,2 milliard d’euros. Malgré tout, les investissements en France ont augmenté de 24 % à 242 millions d’euros. L’Hexagone s’octroie donc le second rang en montants investis derrière la Grande-Bretagne avec 320 millions d’euros. La relative bonne santé du capital-risque français et britannique s’explique. En effet, l’histoire de ce mode de financement y est plus longue que dans les autres pays européens. Ils ont déjà vécu des crises. Concernant les domaines de prédilection, les “biotechs”, le logiciel et la communication ont attiré la majorité des fonds. Au contraire, les services grand public et l’e-business n’ont cessé de perdre en popularité. Ce dernier secteur a attiré près de 24 millions d’euros début 2002 contre 286 millions il y a deux ans. Mauvaise nouvelle aussi, le montant moyen des tours de table a été évalué à 6 millions deuros, le plus bas niveau enregistré depuis deux ans.
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