Un de mes amis, appelons-le M. X, responsable du service informatique d’une PME, a lu, dans Décision Micro & Réseaux, qu’il était conseillé de renouveler son parc micro tous les 3 à 5 ans pour suivre les évolutions technologiques. Aussitôt, M. X se lance dans de multiples calculs budgétaires, puis part à l’assaut des directions financières et générales. “Nous pourrions investir dans un parc à base de processeurs superpuissants à plus de 1 GHz pour mieux exploiter nos applications. Et aussi nous équiper d’une imprimante multifonction en réseau. On pourrait remplacer les portables de nos commerciaux par des PDA ou des téléphones WAP…”
“Attendez, répondent les directions. Pourquoi trancher aujourd’hui entre un Pentium 4 à 1,7 GHz et un Athlon de même puissance ? Au train où ça va, mieux vaut attendre les 2 GHz. Et l’Itanium à 64 bits d’Intel, y avez-vous pensé ? Et pourquoi se lancer aujourd’hui dans un système d’impression tout-en-un, mieux vaut attendre qu’un constructeur y ajoute un graveur de DVD, par exemple. Quant aux terminaux mobiles, pourquoi investir dans le GSM limité à 9,6 kbit/s, mieux vaut attendre GPRS, Edge, UMTS…” Attendre, ATTENDRE… Pauvre M. X, il n’avait pas intégré les vertus de l’attentisme face à l’évolution galopante des technologies informatiques. La mise à jour dun parc peut souffrir quelques délais face à des investissements plus pressants, comme la GRC ou la création de sites web, dont le retour sur investissement est plus tangible.
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