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Intexxia dresse un bilan des cyberattaques de 2001.

Le Computer Emergency Response Team (Cert) d’Intexxia a analysé 9 millions de lignes de fichiers de logs lors du 2e semestre 2001. Objectif : dessiner la tendance des nouvelles attaques informatiques

Spécialisée dans l’administration de la sécurité des systèmes d’information, la société de services Intexxia a étudié quelques 9 millions de lignes de journaux (logs) au 2e semestre 2001. Ces dernières sont qualifiées sur un panel représentatif de clients, tels que des grands comptes, des opérateurs, des hébergeurs et des fournisseurs d’accès. De cette analyse, il ressort que les lacunes de développement des logiciels sont à l’origine de 60 % des vulnérabilités recensées, lesquelles ont connu 100 % d’augmentation entre les années 2000 et 2001. Pour leur part, les éditeurs ne fournissent plus un correctif par faille découverte. Moins nombreux que ces dernières, les corrections publiées se révèlent mieux testées qu’avant et corrigent plusieurs vulnérabilités en même temps.Toujours selon l’étude, internet apparaît comme un vecteur de risque important, puisque 80 % des vulnérabilités sont exploitables à travers la Toile, sans que l’internaute malintentionné ne dispose de droits spécifiques sur l’équipement concerné. 17 % d’entre elles provoquent un déni de service, 13 % donnent lieu à de la récupération d’informations et 70 % ouvrent une voie aux violations de l’intégrité du système.Enfin, le virus Nimda semble toujours actif sur le Net ; Intexxia en attribue la faute aux PME-PMI et aux particuliers qui n’auraient pas encore mis à jour leur informatique.

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Lionel Sarrès