Le commerce électronique, et, au-delà, l’ensemble des activités en ligne, ont eu la part belle au CeBit. L’éditeur allemand Interzart 3D Commerce y faisait sa première apparition, avec une offre de création d’images 3D interactives.” Le champ d’application des images 3D interactives sur le Web est vaste. Nous étudions plus spécifiquement la possibilité de créer des boutiques virtuelles complètes, où l’internaute interagit directement avec les articles. Nous savons aussi qu’il existe des besoins dans les centres d’appels, et dans la création de catalogues de vente électroniques “, explique Marco Winkler, chargé de clientèle d’Interzart 3D Commerce.
Une offre logicielle en cours de développement
Aujourd’hui, l’offre logicielle se limite à 3D Editor Marlin, un outil d’édition et d’animation d’objets 3D. Elle sera complétée d’ici à quelques mois avec 3D ShopEditor, 3D MallEditor et 3D ShopWare, qui permettront de créer et d’entretenir boutiques et galeries virtuelles, ou de composer des catalogues sur CD-ROM.Le produit s’appuie par ailleurs sur le format d’image 3D SPX, qui permet la mise en ligne d’images 3D interactives d’une centaine de Ko. Le format a été développé à l’université de Hanovre par les fondateurs de l’entreprise.SPX offre des résolutions maximales de 1024 x 1024 x 1024 voxel (le voxel est à l’image 3D ce que le pixel est à l’image 2D) et gère deux modes de compression : le premier par définition du nombre de triangles employés, le second en appliquant les algorithmes JPEG.Les images SPX sont ensuite exportables sous la forme d’une applet Java, ou lisibles à travers un plug-in gratuit téléchargeable sur leur site (400 Ko). SPX dispose aussi d’un contrôle Active-X pour l’intégration dans des développements Visual Basic, Visual C++ ou Delphi.
Des scanners pour la 3D
Interzart commercialise également une gamme de scanners 3D de différentes tailles : 3D scanBook Pro, 3D ScanStation Pro et 3D ScanBody pour acquérir toutes sortes d’objets (jusqu’à un corps complet avec 3D ScanBody). La méthode d’utilisation est assez simple. Un objet est placé dans le scanner, et photographié sous 12 à 20 angles différents. C’est ensuite un logiciel dédié qui compose les images tridimensionnelles. Ces dernières reçoivent des options de texture aux formats SPX, et peuvent aussi être exportées vers WRML 1 et 2, 3D Studio Max ou Wavefront.
Réduire le temps de création des objets
” Il existe bien des outils qui permettent de faire ce que nous proposons, mais le temps de création des objets 3D est long, et les formats lourds à gérer. Ce qui demandait des mois ou des semaines, nous proposons de le faire en quelques heures “, conclut Marco Winkler.L’ensemble des équipements et logiciels Interzart 3D Commerce sont disponibles en environnement Windows. Les images SPX sont lisibles sur Windows, Mac et Linux. Un pack complet composé dun scanner (avec appareil photo numérique), des logiciels et du support coûte entre 5 000 et 30 000 euros en fonction de la taille du scanner.
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