Comme pour l’EDI traditionnel, les acteurs impliqués dans un processus d’échange commercial interentreprises sur Internet doivent maîtriser un langage commun. Selon IBM, un accord contractuel (TPA) doit notamment stipuler les termes et conditions du contrat, le rôle des intervenants (acheteurs, vendeurs) ou encore les protocoles de communication utilisés. Un contrat électronique géré par tpaML contiendra donc les informations suivantes :
? noms des organisations et des individus liés à une transaction commerciale sur le Web ;
? services utilisés (sécurité, authentification, communications,etc.) ;
? règles à mettre en ?”uvre pour l’échange de documents ;
? protocoles spécifiques retenus (OBI, RosettaNet, BizTalk,…) ;
? échanges et formats de messages ;
? procédures de recouvrement.
Alors que la plupart des industries travaillent à l’établissement de règles d’échanges similaires, tpaML se veut générique. Autrement dit, ce qu’IBM appelle un TPA fédèrera tous les secteurs. Ainsi, une agence de tourisme pourra définir des TPA pour les compagnies aériennes comme pour les sociétés hôtelières.
S’il est érigé au rang de standard par l’Oasis, tpaML présentera un atout indéniable : il réduira considérablement le temps d’exécution d’un contrat. De fait, un contrat classique est d’abord rédigé dans un langage humain, après quoi il est traduit en code informatique. Avec tpaML, cette correspondance devrait être quasi immédiate.
Pour cela, IBM prépare à la fois des outils auteur, destinés à la définition détaillée du contenu sémantique d’un TPA (DTD,etc.) et des outils de génération de codes qui associent les actions d’un TPA à des fonctions applicatives. IBM prévoit de rapprocher tpaML de ebXML, les recommandations de l’Oasis en matière d’échange interentreprises fondées sur XML et rivales du BizTalk Framework, de Microsoft.
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