On a tout d’une grande !”Sébastien Crozier, cofondateur et président du directoire d’Internet Telecom, se plaît à user de cette petite malice publicitaire pour évoquer sa société. Mais, pour une fois, la pub ne ment pas. Créée voilà un an, la société a forci et a belle allure sur les créneaux porteurs de la régie publicitaire Internet, de la fourniture d’accès et de la conception de sites Web et de portails. Six mois d’activité lui ont apporté un chiffre d’affaires de 19 millions de francs, “avec un résultat équilibré”. Leurs concurrents ? “L’avantage d’être un pionnier, c’est de ne pas en avoir. Mais il vaut mieux ne pas s’endormir sur ses lauriers !” Son marché est en plein c?”ur du triangle télécoms-informatique-Internet. “On défriche, on innove.”
Un management transparent
C’est ainsi que, après la prestation de services dans l’Internet classique, l’entreprise a décidé de se positionner sur l’Internet mobile (WAP). Une façon de damer le pion aux Itinéris, SFR et autres Bouygues Telecom. Elle a également inscrit sur la liste de ses cibles le streaming et la voix sur IP. Résultat : une entreprise aux métiers et aux techniques éclectiques. Ce qui l’oblige à recruter large. “Il est difficile de trouver des gens ayant les trois cultures et directement opérationnels.” Mais, pour séduire les postulants, la société a fourbi ses armes. Comme une grande : “CE, tickets-restaurant, fonds commun de placement sur PEA…” Elle n’est pas peu fière d’avoir installé son siège au c?”ur de Paris, “dans l’immeuble le plus haut du Silicon Sentier. Nous avons même un grand parking”.Et puis, bien sûr – start up oblige -, le principe des stock options est de rigueur. ” Pour tout le monde. “Conséquence : un système où l’on peut choisir sa rémunération en faisant la part entre salaire et stock options. En attendant l’introduction en Bourse ?” et ses promesses ?”, prévue pour cette année. La formule semble plaire. “ Environ 60 % des collaborateurs ont investi dans l’entreprise. “ Ce cocktail de mesures attrayantes a été complété par la pratique d’un management de la transparence. ” Chez nous, le principe de l’open space est de mise, y compris pour la direction. “Enfin – mais elle s’imposait presque sur un marché en friche -, c’est ” la philosophie de l’erreur qui prévaut. A condition que ce soit une occasion d’apprendre pour ne plus la reproduire “. Si l’on en croit le taux de cooptation, l’ensemble du dispositif est efficace : 50 % des recrutements sont assurés par ce biais
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