Il y a un an, nous étions un acteur marginal ; aujourd’hui, nous sommes numéro un de l’Internet en Europe.” Fondateur et président de Tiscali, Renato Soru exagère à peine, puisqu’il n’est, pour l’instant, que numéro deux européen derrière T-Online. Il n’empêche, l’histoire s’est effectivement emballée au cours de ces derniers mois pour cette jeune société sarde.Après avoir habilement surfé sur la vague de l’Internet gratuit, Tiscali s’est vite découvert une ambition paneuropéenne grâce à une forte politique de rachats (World Online, Planet Interkom, LibertySurf et LineOne). Reste à ce fils d’épicier à consolider son dispositif, une consolidation qui passe par une restructuration et des réductions de coûts musclées. Témoin le choix de Tiscali comme marque ombrelle pour les activités européennes du groupe. “Une marque unique permet de fortes économies d’échelle,notamment en termes de communication”, assure Renato Soru, toujours soucieux de synergies sonnantes et trébuchantes. Et cet entrepreneur atypique de promettre qu’il sera à l’équilibre d’ici à la fin de lannée.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
