10 millions d’internautes au rendez-vous, 6 millions d’heures de programmes regardés, 56 millions de vidéos diffusées et… 25 millions de dollars de recettes publicitaires, c’est le beau bilan affiché pour le Web par
NBC, partenaire des Jeux olympiques de Pékin 2008, aux Etats-Unis. Quant à Yahoo!, qui avait mis les petits plats dans les grands pour l’occasion, les retombées ne sont pas, là non plus, négligeables. Pendant les deux semaines de compétition, le
portail grand public a attiré une moyenne quotidienne de 4,7 millions de visiteurs.Cette année, et pour la première fois, les Jeux olympiques étaient en effet diffusés en quasi-intégralité sur Internet. La majeure partie des épreuve se déroulant, du fait du décalage horaire, la nuit, le matin ou en début d’après-midi,
beaucoup d’internautes, tout pris fussent-ils par leurs occupations professionnelles, ont délaissé le petit écran pour se poster devant celui de leur ordinateur (de bureau) et visionner (en direct) qui un record du monde du 100 mètres, qui une
huitième médaille d’or glanée en natation.
YouTube, diffuseur des JO dans 77 pays
En France, les deux diffuseurs Canal+ et France Télévisions ont répondu présent. La télévision publique retransmettait en direct sur le Web les programmes diffusés sur ses chaînes France 2, France 3 et France 4, ainsi que
douze autres flux pour assurer une couverture maximale de l’événement. ‘ Nous avons battu tous nos records d’audience, avec plus de 200 000 spectateurs par jour. Un public qui passait en moyenne presque une heure sur
le site ‘, explique au quotidien économique La Tribune le directeur général de France Télévisions Interactive, Laurent Souloumiac.En Grande-Bretagne, prochain pays à accueillir les JO, la BBC a enregistré un pic de consultation de 3 millions d’internautes le samedi 16 août, tandis qu’en Chine, pays organisateur, 100 millions d’entre eux venaient
chaque jour regarder les compétitions ou chercher une information olympique sur le Web. Dans 77 autres pays comme l’Afghanistan, l’Irak, la Corée du Sud ou même l’Inde,
YouTube avait obtenu du Comité international olympique (CIO) de pouvoir diffuser gratuitement, et dans certains cas en exclusivité, les
images des compétitions.
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