La société suisse Ascom travaille en effet depuis plusieurs années sur un projet ambitieux, baptisé PLC (Power Line Communication). Le but à atteindre : utiliser les lignes électriques pour la diffusion de la voix et des données informatiques.
Techniquement, le principe consiste à ajouter aux 220 volts habituels, un signal de faible intensité afin de ne pas perturber les appareils électriques courants, et de haute fréquence pour éviter les interférences avec les haut-parleurs des téléviseurs, chaînes hi-fi et autres postes de radio).
En tout, trois modems sont nécessaires : le premier, situé au niveau du transformateur basse tension de la compagnie d’électricité, suffit à alimenter plusieurs centaines de foyers. Un second modem est placé au niveau du compteur électrique l’usager, et le dernier dans le micro. Chacun de ces trois modems coûte actuellement environ 1 000 francs.
Testée en Allemagne et en Suisse, cette technologie semble prometteuse : une bande passante de 1,3 Mbps (mégabits par seconde) a été obtenue, et une seule interruption de service a été observée en six mois.
Ascom annonce pouvoir atteindre rapidement les 3 Mbps. En comparaison, l’ADSL offre un débit théorique de 9 Mbps, mais la PLC a dautres atouts.
On songe à la mise en place de réseaux locaux facilitée par la présence de nombreuses prises électriques dans les foyers. Mais surtout, tous les appareils électriques pourront en profiter. On imagine dès lors la maison de demain : le frigo, la machine à laver et le magnétoscope commandés à distance ne sont plus très loin…
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