Malgré les déboires de la Net-économie, les dirigeants des grandes entreprises en Europe et aux Etats-Unis continuent à croire aux bienfaits de l’Internet. Mais plutôt que de se lancer dans d’ambitieux projets B-to-C (à destination du grand public), ils veulent avant tout intégrer les technologies au sein de leurs entreprises.Ainsi, si l’étude eEurope, d’Accenture, révèle que 60 % des 840 dirigeants interrogés augmenteront de 15 % leurs investissements dans ce domaine au cours des douze prochains mois, il s’agit, dans ce cas, davantage de dépenses d’amélioration de leur système d’information que du développement de leur activité sur le Réseau.
Internet vu comme un outil de fidélisation
Ces mêmes dirigeants n’excluent pas de commercer sur Internet. Mais pas tout de suite. Dans ” un futur proche “, 49 % d’entre eux pensent développer des services mobiles, et 25 % des services vocaux ou des applications télévisuelles. Mais pour le moment, les services ?” achat, ressources humaines et logistique ?” internes aux entreprises ont les faveurs des dirigeants européens.En ce qui concerne l’utilisation d’Internet comme nouveau canal de distribution, ces mêmes dirigeants se montrent plus circonspects. Plus qu’un moyen de gagner de nouveaux clients, ceux-ci le considèrent plutôt comme un outil de fidélisation. Ainsi, 57 % d’entre eux affirment adopter une stratégie visant à améliorer leur relation avec leurs clients, alors que 13 % seulement voient en Internet un vecteur pour accroître leur volume de vente.Si cette attitude peut s’expliquer par les déceptions passées, son radicalisme ne laisse pas présager que du bon sur lentrain de ces acteurs à stimuler un marché qui peine à se structurer sans eux.
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