L’indice composite croît d’un peu plus d’1 % cette semaine, grâce notamment à une sensible remontée de l’intensification d’utilisation du net (nombre de pages vues, temps passé par internaute) et à une hausse des offres d’emplois. Malgré les incertitudes actuelles sur la croissance, l’indice se maintient à un niveau supérieur de plus de 6 % au niveau de la fin 2001.
Sept ans de net économie
Le succès apparent de la possibilité offerte par le ministère des Finances de remplir en ligne les déclarations de revenus apparaît au bon moment pour démontrer la sécurité du réseau, qui demeure aux yeux des sondés le point faible du net. Les bénéfices sont essentiellement perçus par les Français déjà dotés d’un accès, puisque l’on sait que le nombre d’internautes à domicile ne progresse plus guère en France depuis quelques mois. Les campagnes électorales de cette année permettront-elles de donner un nouvel élan à la diffusion d’internet auprès des foyers français ? Il est incontestable que la société de l’information tient en 2002 une place plus significative qu’en 1995 dans les priorités des principaux candidats à l’élection présidentielle en France. Cela pour des raisons historiques. En effet, la plupart des analystes estiment que la “nouvelle économie” est née il y a sept ans, le 9 août 1995, premier jour de cotation de la société Netscape sur le marché boursier américain. Les promesses actuelles des principaux candidats en matière, notamment, d’élargissement de l’accès et du développement du haut débit, laissent penser qu’internet gagnera l’élection présidentielle, quel que soit le vainqueur. Mais il faudra attendre l’été, une fois les législatives passées et la nouvelle coalition de gouvernement formée, pour mesurer réellement l’ampleur de lélan qui sera donné à la diffusion de ce support.*directeur des études stratégiques, Accenture France
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