Beau fixe. C’est le temps qu’il fait sur les perspectives du marché des services en France. Selon IDC, l’activité conseil, qui bénéficie cette année d’une croissance de 24 %, devrait continuer sur cette base. Dépassant la barre des 21 milliards de francs l’an prochain, elle sera surtout soutenue par les développements internet et le déploiement d’applications liées au décisionnel, à la gestion de la relation client (GRC), et à l’optimisation de la chaîne logistique. D’ambitieuses solutions de GRC commencent en effet à être proposées par les fournisseurs et les opérateurs, qui rivalisent en qualité de service. D’autant que, aujourd’hui, les entreprises sont davantage prêtes à investir dans ce type de projet. Ces solutions exigent des prestations de haut niveau en conseil stratégique, organisationnel, ou en conduite du changement. C’est donc une formidable opportunité pour les principaux acteurs du secteur. De son côté, l’activité ingénierie bénéficie de la demande soutenue en solutions internet de toute sorte. Selon Pierre Bonnard, consultant chez IDC France, l’ingénierie profite à la fois d’effets conjoncturels (projets euro et an 2000) et structurels (mise en place de PGI, de solutions e-business). Un exemple, le chiffre d’affaires total des éditeurs de progiciels sur le marché français s’est élevé à 4,47 milliards de francs l’an dernier, dont plus de 47 % sont à mettre au compte des services. Mais, selon Pierre Bonnard, le secteur profite aujourd’hui d’une nouvelle dynamique : ” la webisation ” du système d’information de l’entreprise. En 2004, l’ingénierie devrait ainsi représenter un marché de 60 milliards de francs.
Par ailleurs, tout ce qui touche à l’assistance et au support technique reprend progressivement. Après le ralentissement dû à l’effet an 2000, les activités de maintenance seront axées, ces prochaines années, sur la mise en ?”uvre des nouvelles technologies. Des services évalués à près de 30 milliards cette année, et estimés à 45 milliards en 2004.
Enfin, les services opérationnels (infogérance, service bureau, sous-traitance, etc. ) sont, eux aussi, dynamisés par le développement de l’informatique distribuée et le déploiement des grandes applications. Le secteur devrait représenter 87 milliards de francs dans quatre ans.
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