” Le défi des fabricants et des opérateurs doit être d’offrir l’accès à Internet pour tous, et au coût le plus bas possible. Ceux qui y parviendront seront rentables “, affirme l’étude du cabinet de consultants. Comme l’ont démontré les récentes enchères pour les licences de téléphonie mobile de troisième génération (3G) dans les principaux Etats européens, les coûts d’investissement afin de fournir les infrastructures 3G sont massifs. Les données fournies par Herschel Shosteck ont montré que les licences en Grande-Bretagne, estimées à 84 dollars par point de présence, ou cellule radio, ont atteint 600 dollars lors du processus d’attribution.D’après l’étude, il faut donc tabler sur l’Internet mobile, meilleur moyen d’assurer la rentabilité des futurs réseaux 3G. Et non sur des services comme le multimédia ou la vidéo, qui ne feraient qu’augmenter les coûts. En effet, ces services nécessitent une grande largeur de bande passante, ainsi que la mise en place d’autres relais et infrastructures.Le cabinet cite comme exemple de succès l’i-mode, service d’Internet mobile de l’opérateur nippon NTT DoCoMo. Selon Herschel Shosteck, DoCoMo a doublé son chiffre d’affaires par abonné au i-mode en seulement six mois, en offrant simplement un accès à Internet.L’étude précise que les utilisateurs seront plus intéressés par l’utilisation des mobiles de troisième génération que par la largeur de bande ou la technologie en elle-même. Les opérateurs devraient laisser aux spécialistes le développement de telles applications, toujours selon l’étude de Herschel Shosteck & Associates.
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