Le thème de la société de l’information égrenait jusque-là les propos de campagne des candidats probables et avérés. Depuis le 12 février, l’intégration des NTIC dans la société française appartient désormais à l’argumentaire électoral. Jean-Pierre Chevènement, candidat du Pôle Républicain, a ouvert le feu le premier, dans les colonnes de La Tribune. Ses propositions ? Aussi générales que généreuses. Pêle mêle, l’accès à internet, avec des aides fiscales à la clé pour les plus démunis, un déploiement large du haut débit dans le cadre de l’aménagement du territoire, un équipement des écoles et la formation des enseignants, le tout accompagné par la protection des données personnelles tout en développant l’e-administration. Au centre du projet, l’État comme élément moteur de cette dynamique de croissance économique. Prenons acte aussi de la difficulté de mettre en branle un programme qui bouscule les pesanteurs de l’Administration, le monopole qui freine le dégroupage de la boucle locale ou encore le goût du secret des Français pour tout ce qui touche à leur intimité. Ce nest que le début de la surenchère.* rédacteur en chef adjoint
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