Réalisé sur un échantillon de quatre cents cadres du secteur privé, le sondage, qui paraît aujourd’hui dans le premier numéro de Newbiz, a été réalisé en mai, c’est-à-dire après le krach boursier.Les questions ont porté sur l’usage professionnel et personnel d’Internet au travail, sur ses conséquences sur l’organisation de l’entreprise et, enfin, sur l’attirance des cadres vis-à-vis des start-up (voir encadré à ce sujet).Le sondage montre que la fracture digitale passe entre la province et Paris, ainsi qu’entre les générations, les différents niveaux de salaires et d’étude. Les ” plus ” (les plus jeunes, les plus riches, les plus diplômés) étant ceux qui se connectent… le plus.Plus original, l’enquête révèle qu’il faut du temps pour bien appréhender Internet. Ce n’est qu’une fois cette étape franchie, que les changements commencent. “Les internautes chevronnés affirment que l’outil modifie vraiment leur façon de travailler “, selon Newbiz. ” [il faut] près d’un an de pratique intensive pour devenir un cybercadre et prendre conscience de la révolution que constitue l’irruption du Web au boulot.”Internet chamboule l’organisation de l’entreprise pour près de six cadres sur dix, et leur manière de travailler dans un cas sur deux.
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