A chaque fois qu’il convient de faire ” dialoguer ” (interfonctionner) deux appareils, deux sous-systèmes, ou plus généralement, deux entités, on parle en informatique et dans les domaines techniques ” d’interface ” pour matérialiser les conditions nécessaires et suffisantes à cet interfonctionnement.Il arrive que, par extension de langage, on parle d’interface pour désigner tel ou tel dispositif physique d’adaptation entre deux systèmes (” carte interface de communication “, par exemple), mais au sens strict, l’interface est logique et non physique.Ainsi, entre autres exemples, l’interface normalisée V.24 de l’UTI-T est l’ensemble des informations nécessaires pour réaliser un dispositif capable de dialoguer avec un autre dispositif mettant en oeuvre cette interface. Ces informations décrivent le nombre de fils porteurs de signaux utilisés, le niveau électrique de chacun d’eux, les différents états possibles selon les circonstances de chaque signal, etc.De même, l’interface de liaison parallèle
IDE est couramment utilisée pour faire dialoguer un ordinateur de type PC avec des périphériques. Au sens strict, elle est constituée par la liste des liaisons, des niveaux électriques… nécessaires et suffisantes pour la mettre en oeuvre.Le terme s’adapte aisément aussi aux dialogues entre logiciels, où aucun attribut tangible n’entre en jeu. Ainsi, l’interface de programmation ( API) d’un module logiciel regroupe les détails nécessaires à la communication avec autre module logiciel.Enfin – et c’est à la fois logique et amusant -, le terme sert également à décrire les éléments qui concourent à permettre à un utilisateur de dialoguer avec un système ou un logiciel, c’est-à-dire de l’utiliser. C’est l interface utilisateur.
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