Et ce, au lendemain même de sa validation par l’ART.Premier grief : la baisse des tarifs d’interconnexion (11 % en moyenne) est jugée insuffisante. “Dérisoire “, s’insurge l’AOST, tandis que l’AFOPT “regrette que cette baisse soit inférieure à la hausse du trafic en 1999 (+ 20 %) “. L’AFOPT déplore aussi l’absence de tarifs d’interconnexion spécifiques à Internet. Des réactions peu surprenantes quand on sait que les négociations entre France Télécom et ses concurrents ont été très tendues.Annoncée pour le 17 janvier par France Télécom, la présélection (utilisation automatique de l’opérateur sans recours au préfixe) est une autre pierre d’achoppement. L’AFOPT précise qu’elle ne pourra, en fait, être “mise en oeuvre d’une manière conforme aux lignes directrices publiées par l’ART (…) qu’à compter du 1er avril 2000.”Jusqu’en avril, les opérateurs ne recevront que les trois premières lettres du nom de l’abonné et non sa totalité comme ils le demandaient. L’AOST “examinera attentivement le dommage ainsi causé à ses membres et les éventuelles réparations (…) “.Les autres points dénoncés sont 😕 l’absence de conditions d’interconnexion pour les numéros de type 0860 (accès Internet);
? une taxe de 7,99 centimes par appel pour les numéros de type 0800, “dont personne (…) ne comprend vraiment la justification” selon l’AOST;
? ou encore l’absence de facturation pour compte de tiers concernant les services payants comme l’Audiotel.
L’AOST va même jusqu’à dénoncer lexistence de “barrières anticoncurrentielles “.
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