” On va déposer une offre avant la date-limite de vendredi “, a déclaré à Reuters un porte-parole du fournisseurs de services internet Liberty Surf, en soulignant que le développement d’Intercall dans la téléphonie mobile pouvait offrir ” des synergies intéressantes “. Rappelons que Liberty Surf fait lui-même l’objet de rumeur récurrente concernant son propre rachat.Grâce à un accord avec Bouygues Telecom (groupe Bouygues), menacé à la suite du non-paiement d’une facture de 13 millions de francs, le spécialiste des cartes téléphoniques prépayées a réussi à devenir un opérateur mobile virtuel avec 30.854 clients actifs et 45.450 ayant passé commande.Liberty Surf et Intercall avaient discuté d’un rapprochement en mai dernier mais n’avaient pas réussi à trouver un accord. Le premier veut pouvoir distribuer son portail internet, classé parmi les cinq premiers en France, sur tous supports (micro-ordinateurs, téléviseurs et téléphones mobiles). Deutsche Telekom ou le distributeur spécialisé The Phone House, filiale de Carphone Warehouse, pourraient également être intéressés selon la presse mais ces groupes ont refusé pour le moment tout commentaire.Le P-DG d’Intercall, Claude Benchetrit, n’a pas voulu s’exprimer sur la possibilité de déposer sa propre offre, faisant savoir par l’intermédiaire d’une porte-parole qu’il fallait attendre vendredi soir, date-limite du dépôt des candidatures fixée par l’administrateur judiciaire.Intercall a annoncé jeudi avoir demandé la suspension de son titre, côté au Nouveau Marché, jusqu’à la désignation d’un repreneur par le Tribunal de Commerce de Nanterre. Au cours de clôture de mercredi (2,46 euros), le groupe affiche une capitalisation boursière de 6,62 millions d’euros seulement. Il a touché l’an dernier un plus haut à 143,9 euros le 10 mars et un plus bas à 1,07 euro le 21 décembre.
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