L’année 2001 est enfin terminée !” Pour Gilles Granier, directeur général d’Intel Europe, le pire est derrière. L’an passé, sa société a vu ses résultats fondre comme jamais. Intel se sort pourtant relativement bien de cette année réputée difficile pour les constructeurs informatiques. Son chiffre d’affaires 2001 a, par exemple, baissé de 21 % pour atteindre 26,5 milliards de dollars. Quant aux bénéfices, ils plongent de 70 % pour s’établir à 3,6 milliards de dollars.L’entreprise reste donc bénéficiaire, mais elle n’est plus une championne de la rentabilité comme à la belle époque. Pour apaiser les actionnaires, Intel se lance maintenant dans une chasse au gaspillage. De fait, seule l’activité semi-conducteurs a été profitable l’année dernière. Toutes les autres ont essuyé des pertes.
Xircom et l’hébergement sur la sellette
“Nous sommes, avant tout, un fabricant de composants et nous allons nous concentrer sur le coeur de notre métier : les processeurs, affirme Gilles Granier. Nous ne ferons donc plus de produits finis à notre marque. Nous vendrons les technologies à d’autres qui les commercialiseront sous leurs noms.”Cet automne, Intel avait déjà fermé sa filiale grand public (jouets et baladeurs MP3). Il abandonne aussi les adaptateurs réseaux, les points d’accès, les routeurs et les commutateurs.Pour l’instant, la revente de Xircom, acheté il y a un an, ou des activités d’hébergement n’est pas envisagée. “Ce ne sont plus des axes clés de développement, mais nous les conservons tant qu’ils restent rentables”, confie le porte-parole d’Intel. Malgré ces restrictions, le fabricant de processeurs devrait continuer à baisser les prix de ses Pentium 4 à une cadence rapide. D’autant que les versions mobiles de ce processeur sont désormais disponibles.
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