À l’occasion de l’annonce de ses (très bons) résultats financiers pour le second trimestre de l’année 2020, Intel avait une bonne et une mauvaise nouvelle à annoncer.
La bonne tout d’abord. Le géant a confirmé que ces usines allaient se mettre à produire des puces Core gravées en 10 nm (« + » et « ++ ») à plein régime dès à présent (mais sûrement en flux tendu, selon nos sources). À la fois pour les PC portables, avec les futurs Tiger Lake, attendus pour le 2 septembre prochain, mais aussi pour nos PC de bureau, avec des Core Amber Lake prévus pour la seconde moitié de l’année prochaine.
La mauvaise, c’est qu’il doit repousser encore de plusieurs mois le passage au 7 nm, pour une arrivée en 2022. Intel table sur six mois au mieux mais, en fait, il faut sans doute en prévoir le double, soit un an. Le calcul est simple. En plus des six mois de retard annoncés, il faut en compte six de plus, car c’est le temps qu’il a fallu généralement à Intel pour bien bien maîtriser un nouveau processus de gravure et avoir une production en masse. La période d’apprentissage revient à limiter les pertes et les modèles défectueux. En clair, ne comptez pas voir de puces Core en 7 nm avant 2023 au mieux.
Rappelons que, pour sa part AMD grave déjà ses processeurs Ryzen en 7 nm (par l’intermédiaire de ses partenaires de production comme TSMC) et qu’il prévoit de passer au 5 nm en 2022.
Source : Intel
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