L’année commence mal pour Intel, qui vient publier ses résultats annuels 2012. Le chiffre d’affaire annuel s’établit à 53,3 milliards de dollars, soit une baisse de 1,2 %. Quant au bénéfice net, il baisse de 15 % pour atteindre 11 milliards de dollars. Sur le dernier trimestre, la situation est encore pire, avec un bénéfice net qui plonge carrément de 27 % !
Intel donne deux raisons pour ces mauvais chiffres : une croissance mondiale moins bonne que prévue et un marché des PC en berne. En effet, comme l’avait indiqué Gartner, les ventes de PC ont reculé de 3,5 % en 2012, au profit des tablettes dont les ventes explosent. Le bon vieux PC est de plus en plus relégué au second plan. Et cela se traduit dans les chiffres. Ainsi, la division « PC Client Group » a perdu plus d’un milliard de dollars en chiffre d’affaires en l’espace d’un an.
Le flop de l’Ultrabook
Malheureusement, Intel ne profite pas du boom des tablettes et des smartphones, des marchés sur lesquels il n’a toujours pas réussi à s’implanter. Là encore, cela se traduit dans les chiffres. La division « Other Intel Architecture Group » – dans laquelle figurent entre autres les activités relatives aux terminaux mobiles – a plongé de 13 % en un an. Preuve que sa stratégie de l’Ultrabook , ces nouveaux PC ultraportables, n’a pas fonctionné pour l’instant.
Le seul secteur où Intel réalise une vraie bonne croissance est celui des centres de données des fournisseurs de cloud computing. Ainsi, la division « Data Center Group » a enregistré une croissance de 6 %, en dépit d’une « faiblesse » sur le marché des entreprises utilisatrices.
Pour sortir de cette mauvaise passe, Intel continue évidemment de miser sur le développement de ses offres pour terminaux mobiles, avec la diffusion de nouvelles puces. A savoir la plateforme Haswell, dont la production a commencé et qui sont destinées aux ultrabooks, ainsi que la nouvelle génération de processeurs Atom, destinée aux tablettes et aux smartphones.
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