Plusieurs démonstrations ont eu lieu ce week-end lors l’avant-première de l’IDF 2010, la grand-messe organisée chaque année par Intel en Californie, la majorité concernant des technologies de reconnaissance faciale et de réalité augmentée déjà présentées lors du Research@Intel Day 2010 en juin dernier. Un stand mettait toutefois en avant une techno que l’on croyait enterrée chez Intel : le rendu de jeux en 3D par ray-tracing.
Cette technique produit des images extrêmement détaillées et réalistes, mais nécessite une très grande puissance de calcul. Selon le fabricant, les scènes affichées en temps réel et de manière relativement fluide, comme celle qui figure dans la vidéo que nous avons tournée, étaient calculées par quatre processeurs Knights Ferry à 32 cœurs, soit un total de 128 cœurs à 1,2 GHz. Intel persiste donc encore à promouvoir le successeur du Larrabee, récemment abandonné, dans le graphisme en 3D. Le rendu des jeux serait ainsi assuré à distance par de puissants serveurs, sur le modèle du cloud computing, serveurs qui enverraient l’image au joueur sous la forme d’un simple flux audio-vidéo HD interactif. Un tout nouveau secteur de marché en pleine phase de défrichage et déjà fortement convoité par les deux principaux fabricants de processeurs graphiques : AMD et Nvidia.
A la tête du nouveau département de recherche consacré à la manière dont l’informatique s’intégrera à la vie quotidienne d’ici à 2020, l’anthropologue Genevieve Bell est chargée d’aborder le sujet de manière plus humaine, afin que les ingénieurs ne perdent pas de vue les pratiques réelles. Assistée de l’ingénieur Horst Haussecker, elle souhaite mettre en place des interactions simples et agréables entre l’utilisateur et la machine. Un travail herculéen, sachant qu’Intel est avant tout un concepteur de puces électroniques.
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