En commercialisant un Pentium 4 à 3,06 GHz (635 e ht pour mille pièces), Intel introduit sur PC la technologie HyperThreading (HT). Jus-qu’alors l’apanage des processeurs pour serveurs Xeon, HT, qui est dérivée de la technologie SMT mise au point en 1997 par Digital, a pour but de simuler au niveau du système hôte un second processeur, virtuel donc, pris en charge par le système d’exploitation comme un processeur normal.Cette technologie vise à optimiser l’utilisation du pipeline d’instructions à vingt niveaux de l’architecture NetBurst, jusqu’alors sous-exploité. Avec HT, un P4 peut désormais exécuter plusieurs processus issus d’une même application en parallèle, les multiples unités d’exécution de la puce étant alimentées en continu à chaque cycle d’horloge. Voilà qui assure, dans le cas le plus favorable, un accroissement des performances de l’ordre de 30 % et plus généralement l’exécution d’un logiciel en tâche de fond sans impact sur l’application de premier plan (lors d’une analyse antivirale, par exemple).
Des effets nuisibles parfois
Principal écueil de la technologie : le système doit gérer en permanence les changements de contexte entre processus au sein du processeur, eux-mêmes consommateurs de cycles d’horloge. Concrètement, cela signifie que dans certains cas rares l’HyperThreading peut entraîner une légère dégradation des performances. Conséquence, cette technologie peut être activée ou non au niveau du Bios. Pour en bénéficier, l’utilisateur doit disposer d’un jeu de composants Intel compatible avec le FSB à 533 MHz (exception faite du i845-G Stepping A), d’un firmware à jour, et dun OS Windows XP (niveau SP1) ou Linux (noyau 2.4x).
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