Les ultrabooks seront tactiles ou ne seront pas ! Apple, qui a, avec son MacBook Air, prouvé la validité du facteur de forme des ultraportables, semble maintenir sa position qui veut qu’un ordinateur portable n’a pas besoin d’un écran portable. Intel, géniteur, zélateur et fabricant des plates-formes pour ultrabooks, paraît voir les choses très différemment.
Ainsi, à en croire Digitimes, pour la troisième génération d’ultrabooks, qui devrait arriver sur le marché en juin, après la sortie des nouveaux processeurs nom de code Haswell, le géant de Santa Clara a décidé d’intégrer les écrans tactiles aux spécifications par défaut de ce type d’appareils.
Dures réalités économiques
Une généralisation des dalles tactiles qui est tout à fait logique dans un monde « PC » irrigué désormais par Windows 8. Pour autant, l’intégration d’écrans tactiles aurait, selon le quotidien taiwanais, pour conséquence d’augmenter le prix des portables de 70 à 80 dollars, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les marges de fabricants d’ultrabooks. D’autant que les nouveaux processeurs d’Intel ne manqueront pas d’être vendus à un prix légèrement plus élevés.
Un enjeu de taille
Le Digitimes indique par ailleurs que le budget des aides marketing d’Intel a été augmenté de 20% récemment, et que le fondeur s’est engagé à faire en sorte que ses partenaires n’aient pas de souci d’approvisionnement pour les composants clés des ultrabooks, comme les dalles tactiles.
Dans un marché où les ventes de PC déclines et où la mobilité est de plus en plus valorisée, les ultraportables sont perçus, par tout l’écosystème PC, comme un moyen de contourner le désamour qui frappe les bonnes vieilles tours.
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Notre comparatif d’ultrabooks
Source :
Digitimes
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