Jeudi, la cour fédérale du Texas a rendu son verdict dans l’affaire qui oppose Intel au fabricant Intergraph. La société, située en Alabama, accusait Intel de lui avoir spolié sa technologie PIC (parallel instruction computing) déposée dès 1992.Le juge lui a donné raison et a condamné Intel, qui utilise l’architecture EPIC (explicitly parallel instruction computing) dans ses processeurs Itanium, pour contrefaçon. Le numéro un mondial des fondeurs se voit donc dans l’obligation de payer les 150 millions de dollars de dommages comme il avait promis au début de l’affaire.Le fondeur s’est, malgré tout, déclaré ” déçu ” du jugement et en désaccord avec le verdict qu’il souhaite voir reconsidérer. Si la cour ne modifie pas son jugement, Intel fera appel.En cas de perte définitive du procès, le fondeur se retrouverait dans l’obligation de verser 250 millions de dollars à Intergraph. Ce dernier, qui voit ses brevets validés et a signé un contrat sur la technologie PIC avec Fujitsu, propose, par ailleurs, à Intel l’achat d’une licence pour 100 millions de dollars.
Une vieille histoire
Le trio ” Intel, Intergraph et les juges ” s’est formé en 1997. À l’époque, Intergraph portait plainte contre le numéro un mondial des fondeurs, accusé d’avoir violé des brevets de technologie à la base des processeurs Pentium.Cette affaire a seulement pris fin en avril dernier. Intel avait finalement décidé doctroyer 300 millions de dollars à Intergraph pour les royalties impayées.
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