L’intégration d’une plate-forme web au système d’information entraîne des problèmes techniques, d’exploitation, mais aussi de coût. Entre la refonte totale du système d’information et l’assemblage progressif de briques logicielles, le choix technique reste, pour beaucoup d’entreprises, lié aux contraintes de budget.Un audit préalable devra être effectué pour identifier la nature des liens entre la plate-forme web et le système central, l’ajout de partenaires éventuels ou encore les interactions entre front et back office.
Une analyse précise de l’existant et des objectifs du site
Tout en identifiant les flux, cet audit met aussi en évidence les contraintes d’intégration. François Lechef, responsable du département architectures distribuées au sein de la SSII Valtech, insiste sur le rôle majeur de l’étape préalable de cartographie et d’analyse des flux :
“Peu d’entreprises peuvent se permettre de refondre leur système d’information pour déployer une plate-forme web. L’expertise préalable peut, par exemple, démontrer l’intérêt de maintenir une application en Cobol développée il y a plus de dix ans”.Dans la plupart des cas, l’intégration s’effectue par le biais d’une simple passerelle vers l’hôte, mainframe ou serveur d’entreprise. La plate-forme web gère les contraintes de montée en charge, effectue un prétraitement métier de la requête sur une base locale avant d’accéder aux services disponibles sur l’hôte.L’affaire se complique lorsque l’entreprise souhaite évoluer vers du temps réel ou déployer des services non disponibles sur l’application centrale. De telles exigences peuvent conduire à la réécriture partielle ou totale de l’application.
“Après une analyse précise de l’existant et des objectifs du site, nous préconisons une démarche qui permette à l’entreprise d’anticiper ce type de contraintes tout en la laissant libre de ses choix techniques”, souligne François Lechef. Cette liberté repose sur la mise en ?”uvre d’une solution d’EAI (Enterprise Application Integration), seule en mesure d’apporter aujourd’hui une réponse cohérente face à la procédure d’intégration.
“Jusqu’à présent, l’intégration d’une nouvelle application impliquait la création de liens vers chacune des applications auxquelles elle devait être associée. Désormais, un seul lien vers l’EAI permet d’intégrer un nouveau service ou une application à l’ensemble de la procédure transactionnelle”, indique François Lechef. De plus, l’EAI autorise un lissage des coûts d’intégration. “Une entreprise peut d’abord simuler une solution d’EAI à l’aide d’un transfor- mateur XML avant d’intégrer un véritable outil d’EAI”, suggère François Lechef.
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