Instranet a été créée en 1999 sur une idée toute simple, mais révolutionnaire : stocker dans un entrepôt multidimensionnel les documents que s’échangent les entreprises. Une nouvelle discipline naissait : le “web content warehouse “, adaptation du datawarehouse aux données non structurées. Chaque document est décrit à l’aide de balises XML, qui l’inscrivent dans la taxinomie de l’entreprise et précisent également les profils des lecteurs autorisés à le consulter. La première version du logiciel d’Instranet, commercialisée à la mi-2000, mettait en ?”uvre ce grand principe. La deuxième version l’améliore et cherche à mieux l’inscrire dans le système d’information de l’entreprise.
De l’ADN commun avec Business Objects
Techniquement, l’interface du logiciel est désormais entièrement composée d’écrans au format JSP (Java Server Page). L’intégration aux outils de développement s’en trouve facilitée. En dessous de cette couche de présentation, on retrouve un ensemble de composants Javabeans, qui s’exécutent sur un serveur d’applications J2EE. Cette organisation modulaire simplifie les échanges avec les autres applications. Mais, pour l’heure, l’éditeur se refuse à commercialiser son “cube” de documents via des accords OEM. Il a, en revanche, commencé à nouer des partenariats techniques et marketing avec des spécialistes de l’informatique décisionnelle. Business Objects, dont sont issus les deux fondateurs de la start up, est naturellement le premier sur la liste. “Nous avons de l’ADN en commun “, note Alex Dayon, PDG d’Instranet. Les systèmes de Business Objects et d’Instranet s’enrichissent mutuellement via des pointeurs au sein de leurs entrepôts respectifs. La connexion aux outils de gestion de la relation client est moins directe. Elle passe par des spécialistes de l’intégration comme Iona ou Tibco, qui organisent l’échange d’informations sur la structure de stockage.L’accès uniformisé à toutes les données non structurées de l’entreprise n’est pas encore complètement achevé. Mais les accords conclus par Instranet s’inscrivent dans cette tendance. Sur la partie frontale, son logiciel se connecte ainsi aux outils des spécialistes du portail, comme Epicentric, et à ceux des éditeurs de serveurs d’applications ?” futurs grands du portail, selon la vision d’Alex Dayon.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.