Start-up fondée par des Français l’an dernier, InStranet s’apprête à lancer son premier logiciel, InStranet 2000. L’éditeur entend combler un vide entre les outils classiques de travail de groupe ou de documentation, qui tentent d’englober la problématique Internet, et les logiciels de création de sites portails de commerce B-to-B. “Ces applications ne gèrent pas bien la notion de communauté. Leur logique d’organisation par dossier est trop orientée utilisateur”, explique Alexandre Dayon, PDG d’InStranet.
InStranet 2000 repose sur le Page Positioning System (PPS). Selon ce principe, les informations d’indexation des fichiers XML sont stockées dans des marqueurs (tags). Le PPS combine ainsi la souplesse et les fonctions d’une base de données multidimensionnelle à l’ergonomie d’un site web. L’indexation et la sécurité reposent sur cette technologie, qui permet, par ailleurs, d’obtenir un système de recherche puissant et simple à utiliser.
Une approche basée sur les standards
Multiplate-forme, InStranet 2000 repose par ailleurs sur Oracle 8i et Tamino de Software AG pour la partie gestion de données, et sur des servlets Java pour le code applicatif. L’objectif est de permettre aux clients et à leurs partenaires d’enrichir certains segments de leurs portails à l’aide d’un banal navigateur, et ce, sans compétence particulière. Mais, pour des volumes de données importants, on peut exploiter le système d’information de l’entreprise et procéder à l’enrichissement du site par lots, en passant par des standards tels qu’XML. InStranet est facturé selon un principe de licences annuelles. À titre d’exemple, il revient à 10 4 000 F ht (15 800 ?) par an pour cinquante utilisateurs, avec deux jours de conseils.Partant de zéro, InStranet est entièrement fondé sur des technologies ouvertes. Autre avantage, son principe de PPS exploité à tous les niveaux se révèle astucieux. Toutefois, sa tarification risque de rebuter de nombreuses PME.
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