Nous pouvons créer une connexion avec le back office en moins d’une heure.” C’est avec cette bravade que Jim Campigli, responsable des produits chez Insevo, positionne son offre Business Integration Framework (BIF). Regroupant l’ensemble des solutions d’intégration de sa société, BIF se compose de trois parties. En premier lieu, une interface permettant à l’utilisateur de spécifier les processus métier qu’il veut exposer au serveur d’applications. En deuxième lieu, une couche de communication destinée à connecter les applications clientes au back office et à les exécuter sur le serveur. Elle permet également à un processus métier d’invoquer un de ses congénères présents dans un autre système d’information. Ce composant découle, d’une part, des spécifications d’adaptateur de ressources décrites au sein de JCA (J2EE Connector Architecture) et, d’autre part, de développements maison permettant des connexions synchrones. En troisième lieu, enfin, un module d’exécution qui gère les interactions (sécurité, transformation) entre l’application cliente, le serveur d’applications et le back office.
Un tableau presque parfait
L’éditeur californien a également devancé les spécifications de JCA en proposant son interface CCI (Common Client Interface), qui n’est qu’optionnelle dans l’architecture de Sun. Pour la compatibilité JMS ?” Java Message Service, l’interfaçage avec des courtiers de messages comme MQ Series ?”, Insevo incorpore SonicMQ, de Progress Software. Si ce tableau semble parfait, les limitations du système ne sont pas minimes. Ainsi, tous les serveurs d’applications ne sont pas concernés. “Du fait de notre compatibilité J2EE, nous nous interfaçons théoriquement avec tous les produits répondant à ses spécifications “, explique Jim Campigli. En réalité, seuls Weblogic (BEA), Websphere (IBM), EAServer (Sybase) et HP-AS peuvent être reliés à Insevo. Et ce n’est pas tout. La relative simplicité de ces connexions ne s’applique qu’aux grands éditeurs de progiciels de gestion intégrés. Or, pour Gartner, ladoption de JCA dépendra de la capacité des éditeurs et des entreprises à bâtir des connecteurs pour les applications développées en interne.
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